• TEST :

    QUE FAITES VOUS AVEC VOS SENTIMENTS ?

     

     

    Faites un bilan de santé relationnelle.

    Quels sont les sentiments les plus fréquents qui gouvernent vos relations avec votre entourage, y compris vous-même ?

    Ce test décline une galerie de portraits : cochez les phrases qui vous ressemblent.

    ---

     

    1-  Vous vous sentez facilement gêné par toute manifestation de tendresse, venant de votre conjoint, ou maladroit lorsqu’un élan d’affection vous porte vers lui.

     

    2- Vous attendez avec excitations les fêtes (religieuses ou anniversaires). Vous aimez célébrer les évènements, même anodins, par des cadeaux, des invitations ou des fleurs.

     

    3- Vous n’aimez pas vous sentir découragé : être actif, en mouvement, est d’ailleurs un excellent moyen de prévenir ce sentiment.

     

    4- On dit de vous que vous ne savez pas masquer vos sentiments.

     

    5- Vous cultivez l’art d’un réveil lascif : ce moment est celui d’un regard imaginatif sur la journée qui vous attend.

     

    6- Vous avez tendance à afficher un sourire de rigueur, alors que vous vous sentez blessé.

     

    7- Vous êtes fréquemment déçu par votre entourage, vos proches.

     

    8- Votre entourage vous apprécie pour votre aisance à aller vers les autres et votre chaleur : vous êtes fréquemment sollicité, invité à des soirées.

     

    9- Vous manifestez facilement de l’impatience face à la lenteur des autres.

     

    10-             Vous ne supportez pas les temps d’attente : taxis, bus, files d’attente dans les cinémas, salles d’attente des médecins…

     

    11-               Vous vous sentez facilement honteux, humilié ou désarmé face à un reproche ou un trait ironique.

     

    12-             La bonne humeur, vous êtes tombés dedans quand vous étiez petit !

     

    13-             On dit de vous : « Il est toujours en  train de courir ! »

     

    14-             Vos remarques suscitent souvent des réactions comme «  Ah ! Quel rabat-joie tu fais ! »

     

    15-             Vous bouillez intérieurement lorsque quelqu’un vous adresse une critique. Cette personne baisse d’ailleurs aussitôt d’un degré (au moins) dans votre estime.

     

    16-             Vous savez vous arrêter et profiter des menus plaisirs du quotidien : un spectacle de rue, une promenade, une musique,une discussion entre amis…

     

    17-             Vous êtes considérés comme un boute-en-train : c’est un excellent antidote à la solitude.

     

    18-             Vous vous surprenez souvent à froncer les sourcils : plusieurs personnes vous ont déjà fait la remarque.

     

    19-             Toute action à entreprendre qui sort de votre cadre habituel – déplacement dans une ville étrangère, visite à un médecin nouveau, démarche ou négociation auprès d’une administration, rencontre avec les professeurs de vos enfants, voyage…- vous effraie, voir vous paralyse.

     

    20-            Vous ne perdez jamais longtemps le sourire.

     

    21-             On vous a déjà dit : « On ne peut rien te dire sans que tu t’énerves aussitôt ».

     

    22-            Vous vivez beaucoup dans le futur : vous pensez toujours à ce qui vous attend demain.

     

    23-            Vous avez compris depuis longtemps que la confiance en soi, c’est d’abord un regard optimiste sur les autres.

     

    24-            Il ne se passe pas une journée sans que vous ayez un reproche à formuler à vos proches. Vous avez d’ailleurs le sentiment qu’ils se fichent complètement de ce que vous dites, ou qu’ils le font exprès.

     

    25-            Lors d’un premier contact, vous donnez l’image de quelqu’un qui est plutôt froid et prétentieux.

     

    26-            Quand vous recevez un compliment, c’est immédiat : vous ne savez pas cacher votre plaisir. Vous ne voyez d’ailleurs aucune raison de le taire.

     

    27-            Vous mettez un point d’honneur à ne pas faire de vagues dans votre entourage : on vous plaisante de temps en temps sur votre côté timide et effacé.

     

    28-            Vous avez une réputation de « grande gueule » ou de « flambeur » : en fait, vous ne vous gênez pas pour exprimer haut et fort une opinion.

     

    29-            Vous ne vous reconnaissez dans aucune des phrases précitées : même si certaines vous ressemblent, vous n’aimez pas être placé dans une case ou une autre.

     

    30-            Vous vous sentez souvent triste, abandonné, déprimé.

     

    31-             Les accès de cafard viennent sans prévenir et sans raison apparente.

     

    32-            Les « bons coups » de cafard, vous les prenez uniquement quand vous rencontrez un échec professionnel ou amoureux.

     

    33-            L’instant du réveil, le matin, est un moment pénible : vous avez plutôt envie de vous réfugier sous vos couvertures et de laisser les problèmes de la journée se régler seuls.

     

    34-            Franche rigolade et bonnes parties de rire, vous y participez au quotidien.

     

    35-            Répondre au téléphone ou appeler un client, un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps, est source d’angoisse. Vous ne le faites qu’après avoir beaucoup temporisé.

    36-            Vous aimez garder une certaine indépendance et liberté d’action vis-à-vis de vos proches, même si vous payez cela en moments de solitude non vraiment désirés.

     

     

    CORRIGE DE L’EXERCICE

     

     

     Ce texte est une invitation à mieux connaître l’image de soi : un concept coloré par les émotions que nous éprouvons, celles que nous autorisons à exprimer, celles que nous tentons de masquer, celles qui nous sont inconnues.

     

    Les phrases portraits ont pour but de faciliter le repérage des émotions ou des sentiments les plus fréquents, avec lesquels nous venons habiter nos journées. Les plus fréquents sont souvent les moins connus, ou ceux dont l’expression est maladroite, contenue, inappropriée, ou encore exagérée.

     

    Une émotion privilégiée, récurrente, vient aussi gouverner notre vie.

     

    Cette émotion peut être masquée par une attitude. Cette attitude possède dès lors un caractère réflexe, ou encore obligatoire, contraignant.

     

    Cette attitude  peut émerger de l’ensemble de la personnalité, comme un trait de caractère dominant.

     

    Quatre émotions jouent ainsi un rôle important : la colère, la peur, la tristesse et la joie.

     

     

    COLERE            PEUR          TRISTESSE             JOIE

        4                     11                      1                          2

        6                     19                     3                          5

        7                     22                   13                          8

        9                     25                   14                         12

       10                     27                   17                         16

       15                     28                   30                        20

       18                     29                   31                         23

       21                     33                   32                        26

       24                     35                   36                       34

      www.syntoni.com


    votre commentaire
  •  

    Aimer la main ouverte

     

    Aimer la main ouverte    "Une personne compatissante, voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, et voulant l'aider, écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager une ouverture. Le papillon libéré sortit de son cocon et battit des ailes mais ne put s'envoler. Ce qu'ignorait cette personne compatissantes, c'est seulement au travers du combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l'envol. Sa vie raccourcie, il  la passa à terre. Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement."   Apprendre à aimer la main ouverte est une toute autre démarche. C'est un apprentissage qui chemine progressivement en nous, façonné dans les feux de la souffrance et les eaux de la patience. Nous apprenons que nous devons laisser libres ceux que nous aimons car si nous nous agrippons, si nous essayons de contrôler, nous risquons de perdre ce que nous tentons de garder.   Lorsque nous essayons de changer quelqu'un que nous aimons, nous volons un droit précieux, celui d'être responsable de sa propre vie et de ses propres choix. Chaque fois que nous imposons notre désir ou notre volonté à l'autre, même avec les meilleures intentions du monde, nous lui ôtons ses possibilité de croissance et de maturité.   Chaque fois que nous surprotégeaon quelqu'un, nous lui signifions qu'il est incacpable de prendre soin de lui-même.   Voilà ce que nous pourrions dire à ceux que l'on aime vraiment:   "Je t'aime, je t'estime. Je te respecte et j'ai confiance en toi. Tu as en toi la force et les moyens de devenir tout ce qu'il t'est possible de devenir, à condition que je ne me mette pas en travers de ton chemin. Je te laisse la liberté de marcher ou non à côté de moi, dans la joie ou la tristesse. Si tu as besoin de moi, je te réconforterai, mais si tu peux marcher sans aide, je ne te soutiendrai pas. Je serai à tes côtés dans la peine et dans la solitude mais je ne chercherai pas à  les éloigner de toi. Je m'efforcerai d'écouter ce que tu veux dire avec tes paroles à toi."  Nous n'arrivons pas toujours à nous empêcher de mettre la main dans le cocon. Mais si nous arrivons à "aimer la main ouverte" l'autre peut s'envoler, expérimenter la liberté et revenir à son gré, vivre ses expériences tout en sachant qu'une main ouverte l'attend.... D'après Ruth Sanford
         
         

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

    Lettre à la femme   

     

     Une réflexion  de vie Émergente sur l'intention de partage de soi avec soi ou de deux êtres conscients.

     

      L'état d'amour au point zéro dans l'union énergétique essentielle en partage convergent ancré et amplifié.

     

                                                  Lorsque nous ancrons notre essence et notre tout individualisé dans l'état d'amour au point zéro, nous sommes reliés les uns aux autres dans cet état d'amour et télépathiquement cela fonctionne. Nous devenons multidimensionnels et nous sommes présents énergétiquement auprès de nos amis vibratoirement proches en fréquence. La dualité ne peut plus être.  Nous sommes état d'amour au point zéro et prêt à intervenir auprès d’un ami ou d’une amie en période d'initiation : plus de combativité ou de séparation, ni de polarisation, ni d'ego.

     

                                                Chacun doit reconnaître sa propre vibration, ce qui est essentiel  pour chacun de nous .... Quand  l’humain fait l'amour  dans l'instant présent, cela est important, du moment que cette personne fait un travail quantique en conscience: il suffit de faire partie de cette chaîne de famille vibratoire pour  créer, dans cet acte d'amour essentiel et sacré,  une troisième vibration d'ouverture des portes intemporelles  évolutives.

     

                                                Comment voir le couple intérieur et extérieur après cette réflexion ?

    Je ne sais pas, mais le but est  de créer un débat  et d'en être conscient. Qu'il n'y ait plus de dualité ni de polarité, cela est une autre histoire tant que nous sommes dans la troisième dimension, mais  que  ces énergies convergent en passant par le cœur pour les amplifier et les ancrer est une solution pour revenir au centre de nous-mêmes et ainsi retrouver son pouvoir intérieur et le depasser.  Au lieu d'amener une séparation, amenons plutôt cette compréhension de la sexualité  dans l’énergétique, dans la liberté  sacrée d'être, dans sa propre vibration essentielle à partager. Les hommes et les femmes n’ont pas le même système énergétique de fonctionnement alors acceptons et comprenons cette différence et  cette façon  de fonctionner. Plus les uns et les autres chercheront à se comprendre et plus les relations ne s’amélioreront pour soi-même et dans la compréhension de l’autre. Nous ne pourrons pas changer ni les uns ni les autres, car chaque homme et chaque femme a une fonction propre à  lui-même dans l’univers ……

     Alors convergeons et coexistons plutôt que d’être en concurrence  ou en domination,  avec des pouvoirs d'ego les uns envers les autres. Nous sommes sous la loi de l’attraction, donc créateur de nos rencontres.  Maintenant, quand on choisit tel ou tel partenaire pour faire cette expérience, cela doit être dans un ressenti personnel et non dans l’émotionnel car les choix via l’émotionnel sont destructeurs. Quand il n'y a plus  de possession de l'autre, de dualité formulée par l'ego, qu'on ne s'identifie plus à la forme et qu'on n'alimente plus des corps de souffrance, des blessures, qu’on ne joue plus des rôles de victimes ou de bourreaux, voilà la libération, l'autre ne nous appartient pas. On se libère dans tous les domaines de son évolution personnelle et essentielle. Ce sont ses besoins, qu’il faut faire converger et coexister pour  arriver à être pure vibration essentielle et  pouvoir partager cette vibration d’Âme à Âme  dans l'acte de l'état d'amour au point zéro.

     Cela ne nous empêche pas d'avoir une vie sexuelle énergétique, avec soi-même ou avec l’autre, seulement pour celui ou celle qui éprouve le besoin  d’élargir ses expériences pour passer de l’ère du poisson à l’ère du verseau. L’ego, la domination, la jalousie et l’agressivité sont à converger pour retrouver ainsi notre liberté d’être des humains libres,  pour transmuter, transformer, créer une Alchimie ; ce qui est essentiel pour nous dans notre vie de tous les jours. A chacun  son ressenti de ce qui est bon pour lui. (Ne pas tomber dans les peurs émotionnelles et confondre le ressenti et l’émotionnel.) On sait bien que la sexualité énergétique  est la création de toute chose, elle est bien mal enseignée dans nos sociétés, c'est pour  cela que nos religions et politiques l’avaient bien compris ont tabouisé (= ta de boue) et diabolisé  les deux premiers chakras et nous ont culpabilisé pour nous tenir dans des peurs et, par là même, nous rendre esclaves de ces peurs pour mieux nous contrôler dans cette ignorance .

     Après, on ne pouvait que créer de la peur, vu un tel enseignement, puisque toute création vient du chakra de base, c'est là que la peur a   été " Ancrée ". Voilà ce que l'on a à dépasser pour  trouver un équilibre et une harmonie. Alors pour ceux et celles  qui font un chemin semblable, essentiel,  énergétique d'évolution spirituelle, ils doivent se sortir de cette appartenance et  ne  plus tomber dans ces démarches d'un autre âge (bien manipulés)   qui fatiguent énergétiquement, empêchent d'aller à l'essentiel et de vivre l’instant présent. Allons à l'essentiel de la vie !!!Le couple fonctionne avec un premier groupe comprenant l’ego, les phéromones  et les intérêts ou/et un deuxième groupe contenant le moteur de notre société  les peurs, la culpabilité, les manques et dépendances, qui regroupent les croyances,  les choix et les émotions. Apres vous comprendrez que le couple qui ne fonctionne plus est dépendant de tous les critères cités plus haut qu’il ne peut plus gérer.

                                                Un couple déjà formé ne pourrait- t-il pas continuer à vivre, tout en se libérant de ces chaînes basées sur la dualité de l'ego, la possessivité et la jalousie ? Il vaudrait mieux que cela soit vécu au niveau de l'intelligence du cœur où les peurs n'ont plus d'emprise sur chacun deux.

     

     

     

    Cette amplification  duelle nous entraîne dans des basses vibrations, où la société a été formatée  par le transgénérationnel, matriarcal et patriarcal, et l’éducation judéo-chrétienne créée par des misogynes voulant installer leur pouvoir, car ils avaient peur de la femme et de son pouvoir de création. Ils avaient oublié que l'on vient tous de la femme mais aussi que le pouvoir est à la déesse femme. Car elle a déjà une partie du chakra du cœur ouvert ce que l’homme n’a pas. En effet, pour enfanter, il faut avoir cette partie déjà ouverte pour recevoir l’enfant.  Quand on sait que ce sont les femmes qui élèvent et éduquent les enfants, ce sont donc bien elles qui ont ce pouvoir, l’éducation.  Les 3 premières années sont décisives pour la construction psychologique de l'enfant. Alors là aussi, il y a à prendre conscience que la femme a une grosse part de responsabilité dans l'éducation des hommes et des femmes de notre société.

    Ne pas chercher à se conforter dans quelques croyances ; les croyances c’est comme le temps, ça change, oui, ce qui est vrai pour les uns ne l'est pas forcément pour les autres. Chacun a sa vérité ! Pour ceux  qui n'arrivent pas à le dépasser, c'est toujours basé sur des formes d’ego et de peurs qui n'ont qu'une référence: le passé, les peurs, les croyances. Ces croyances  sont là au bon endroit, au bon moment, pour nous faire voir ce que l'on n’a pas dépassé : nos peurs en fin de compte. Tout est juste dans l'univers. C'est à nous de nous défaire de ces liens qui nous ramènent vers la troisième dimension des anciennes croyances  et nous empêchent de faire le bond quantique vers d'autres dimensions d’évolution libératrice.

     De plus, ces fuites d'énergie que le couple ou une personne individuelle peuvent avoir en faisant l'amour quand ils ne sont pas connectés à leur Ame  nourrissent  des entités. Et là les personnes donnent leur pouvoir, surtout  quand elles ne sont pas conscientes de  la puissance de cette énergie  sacrée qu'elles représentent; ces entités  savent très bien que quand un couple est capable de s'unir sexuellement dans cet état d'amour au point zéro en convergence, et en faisant coexister leurs différences, personne ne peut vampiriser leurs énergies  et, de ce fait,  amoindrir leur pouvoir  parce qu’ il n’ y a plus de vampirisme  dans cet état, mais une puissance partagée, échangée et retrouvée pour chacun ...

     

    ATANOR........ A méditer mes Amis

     

    PS: Où est l'amour là dedans me direz-vous ? Peut-être, comme le reste, peut-être  une illusion?   Car la vie est une grande illusion ?  Un grand théâtre, ne dit-on pas: théâtre de la vie?  Voilà,  vu  de l'universel énergétique magnétique d'une réflexion préhumaine..................


    votre commentaire
  • Accomplit, naturellement.

    Le bonheur ne se trouve pas avec effort et la volonté, mais réside là, tout proche, dans la détente et l'abandon. ne sois pas inquiet, il n'y a rien à faire. Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance.  Parce que dépourvu de toute réalité. ne t'attache pas aux pensées, ne les juge pas. laissé le jeu de l'esprit se faire  tout seul, s'élever et retomber, sans intervenir. Tout s'évanouit et recommence à nouveau sans cesse. Cette quête même du bonheur est ce qui t'empêche de le trouver. comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper. Parce qu'il n'existe pas, parce qu'il a toujours été là, et parce qu'il t'accompagne à chaque instant. ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises, elles sont semblables à l’arc-en-ciel. à vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain. dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là, ouvert, hospitalier et confortable, alors jouis-en. ne cherche

    plus.  tout est déjà tien. à quoi bon aller traquer dans la jungle inextricable, l’éléphant qui demeure tranquillement chez lui. cesse de faire. cesse de forcer. Cesse de vouloir. et tout sera accomplit, naturellement.

    RINPOCHE


    votre commentaire
  •  

    La peau est le premier organes à se développer

    L’être humain ainsi que son environnement est en relation constante avec les autres et cette interaction passe par les sens. De tous nos sens (vue, ouïe, odorat, goûter, toucher), le plus important est sans contredit le toucher. Le sens du toucher est le premier à se développer dans l’embryon humain.

    La peau est le premier organes à se développer et constitue un des organes les plus importants. Un être humain peut vivre aveugle, sourd, sans odorat ou sans perception gustative, mais il ne peut survivre un instant sans les fonctions assurées par la peau.

    Il n’y a pas de meilleur moyen de démontrer l’importance du toucher que de regarder ce qui se passe quand on en est privé. Au XIXe siècle, plusieurs enfants mouraient au cours de leur première année de vie d’une maladie appelée marasme, mot grec qui signifie «s’atrophier». Les médecins de l’époque ont découvert plus tard que cette maladie était causée par l’absence de toucher: les bébés que l’on ne touchait pas régulièrement cessaient de s’alimenter et se laissaient mourir.

    De plus, une étonnante étude réalisée au XXe siècle par un chercheur spécialisé dans le toucher, Ashley Montagu, a révélé que les enfants privés de toucher affectueux en ressentent les conséquences dans leurs os: de petites lignes de croissance retardée, appelées lignes de Harris, apparaissent à l’extrémité du tibia et du radius.

    Au début des années 1930, le taux de mortalité des bébés placés dans les orphelinats américains frisait les 60% et ce pourcentage diminua radicalement lorsqu’on proposa aux infirmières de prendre les enfants dans leurs bras plusieurs fois par jour. Récemment, les études de Dre Tiffany Field, directrice du Touch Research Institute de la University of Miami School of Medecine, démontrent clairement que le poids des bébés prématurés massés 15 minutes par jour augmente plus vite que celui des bébés prématurés qui ne le sont pas et leurs résultats à des tests évaluant le développement moteur et cognitif sont supérieurs.

    Plusieurs thérapies par le toucher se sont avérées efficaces pour aider des milliers de gens à retrouver leur calme, à guérir, à se sentir appuyés et à tirer profit de la force des personnes autour d’eux. Le massage pour bébé est de plus en plus populaire grâce à l’Association internationale en massage pour bébé, fondée en 1981 par Vimala McClure. Les bienfaits du toucher chez l’enfant se font sentir dans plusieurs domaines.

     

    Effets physiques
    Le toucher par le biais du massage chez les nouveau-nés et les jeunes enfants favorise un développement physique harmonieux. Il favorise la circulation des fluides corporels. Il permet de soulager les coliques, les gaz et la constipation. Il favorise également une relaxation musculaire et permet la détente et le bien-être. Plus tard, l’enfant sera en mesure de se détendre plus facilement et sera mieux préparé pour réagir aux stress de la vie.

     

    Effets psychologiques
    Le toucher rassure et réconforte. Il stimule l’acquisition de sa propre identité et du respect de soi. Toucher signifie entrer en contact avec l’autre et favorise l’estime de soi. Prendre le temps de toucher son enfant par le biais du massage, avec tendresse, amour et douceur, peut lui démontrer que nous reconnaissons son importance et qu’il en vaut la peine. C’est également accorder de l’importance à son besoin de contact. C’est une belle occasion de lui apprendre à recevoir de la tendresse, à reconnaître ses besoins, à les exprimer et à se donner le droit au plaisir.

     

    Effets sur la communication
    La surface de la peau comporte un nombre inimaginable de récepteurs sensoriels qui reçoivent les stimuli de chaleur, de froid, de contact, de douleur. La peau représente donc notre premier mode de communication. Le massage du nouveau-né permet une meilleure interaction entre le parent et l’enfant. C’est un moment propice pour échanger un message d’amour avec votre enfant, faire des confidences, établir un contact visuel privilégié, émettre et percevoir des sons nouveaux, dégager de l’énergie et de la chaleur tout en favorisant une meilleure connaissance l’un de l’autre.

     

    Effets sociaux
    Le massage favorise l’attachement de l’enfant avec ses parents et aura des répercussions plus tard sur le développement des relations interpersonnelles. C’est également une belle occasion pour le papa de s’intégrer au cercle mère-enfant en ayant lui aussi une activité privilégiée avec l’enfant.

    Maintenant que vous connaissez les avantages du massage pour bébé, vous pouvez passer à l’action!

    Choisissez un environnement calme et une position confortable pour votre bébé. Assurez-vous que la température de la pièce est assez élevée pour qu’il n’ait pas froid et assurez-vous qu’il est éveillé, calme, confortable et disposé à recevoir le massage. Massez votre bébé avec une huile végétale, de préférence pressée à froid, comme les huiles de pépins de raisins ou d’abricots. Appliquez de l’huile dans le creux de vos mains et frottez-les ensemble devant votre bébé pour réchauffer l’huile et établir un contact visuel qui lui indiquera que vous allez le masser.

    Massez doucement une partie du corps à la fois (jambes, pieds, ventre, poitrine, bras, mains, dos, visage) tout en lui fredonnant ses comptines préférées. Peu importe les techniques que vous utiliserez pour le masser, que vous les ayez apprises dans une formation spécialisée ou qu’elles proviennent de votre intuition, restez à l’écoute de votre bébé. L’important est que ce toucher soit sincère et rempli d’amour. Ce dernier perçoit avant tout l’intention et l’amour du geste que vous lui procurez. Il existe plusieurs excellents cours de massage pour bébé offerts aux parents, dont celui offert aux relevailles de Montréal. Vous n’avez qu’à naviguer sur Internet pour découvrir les centres les plus près de chez vous.

    Le sens du toucher fait partie intégrante d’un être humain heureux et en bonne santé. Tirez-en profite 

     


    votre commentaire