• La boite de Pandore

    La boite de Pandore

    Une autre mythologie grecque nous offre  aussi un éclairage sur la nature de notre processus d’éveil. Pandore, dont le nom signifie ‘’totalement douée’’ était la première femme. Elle fut créée par Zeus et reçut lors de sa création, des talents et de présents de tous les Dieux. Éphèse lui donna la forme et Athéna la vêtit, Aphrodite lui donna la beauté, Apollon, son talent musical et un don pour guérir, Demeter lui apprit comment soigner un jardin, Poseïdon lui remit un collier de perles et l’habilité requise pour  ne jamais se noyer. Hermès lui fit cadeau du charme, de l’astuce et de l’audace. Zeus lui remit comme présents une insatiable curiosité et l’espièglerie.


    Personne n’avait plus pour elle-même que Pandore. Cependant, nous devons nous souvenir que dans le mythe, Pandore avait été créée comme faisant partie du châtiment de l’humanité pour le vol du feu qu’avait commis  Prométhée. Zeus remit donc à Pandore une boîte, lui intimant de ne jamais l’ouvrir.  Dans cette boîte, il y avait toutes les misères que pouvait engendrer l’humanité.


    Bon, vous connaissez l’histoire. La curiosité de Pandore était simplement trop forte. Elle n’a pas pu transporter longtemps sa boîte sans que la curiosité l’emporte et qu’elle regarde à l’intérieur. Alors elle tenta d’y jeter un coup d’œil et toutes les misères de la vie en sortirent. Elle ferma immédiatement la boîte mais il était déjà trop tard. La seule chose qu’elle put garder dans le contenant fut l’espoir.


    Tant et aussi longtemps que l’espoir restait dans la boîte de Pandore, la vie humaine n’était que souffrances. Mais un jour Pandore ouvre à nouveau la boîte et l’espoir fut libéré, relâché sur le monde. A compter de ce jour, l’esprit humain a véritablement commencé à s’élever. Le cadeau de feu (la connaissance) de Prométhée, joint au cadeau d’espoir de Pandore nous a soutenus à travers tous nos travaux et nos épreuves. Parce que nous portons en nous ces cadeaux spirituels, nous pouvons tempérer tous les orages de la vie. Nous pouvons passer les tests et nous pouvons maîtriser le curriculum. 


    Comme Pandore, nous avons plusieurs cadeaux spirituels divinement inspirés à offrir au monde. Non ne sommes pas seulement mis au défi, nous sommes bénis aussi. En effet, on pourrait se demander comment on pourrait découvrir et estimer nos cadeaux sans qu’il y ait tous ces défis de la vie qui contrastent tellement avec eux, qui nous fortifient et nous préparent à servir les autres. Il est clair que lorsque nous regardons nos vies derrière nous, nous pouvons voir que tous ces défis difficiles étaient des ingrédients nécessaires à notre éveil.


    Beaucoup de gens que je rencontre sont impatients. Ils veulent servir tout de suite. Ils veulent les fruits de l’arbre sans avoir d’abord pris soin de l’arbre ; de l’arroser, de le nourrir, etc. Mais l’arbre ne portera pas de fruits s’il n’est pas bien entretenu. Sans entretien de ses racines, il n’y aura pas de fruits à cueillir dans ses branches. Nous devons apprendre la patience. Nous venons tous ici avec des leçons à apprendre. Nous ne pouvons pas incarner l’amour tant que nous n’avons pas appris à le recevoir. Et nous ne pouvons pas le recevoir tant que nous nous enfuyons de l’amour parce que nous en avons peur. Nous avons besoin d’apprendre à rester sur le terrain pour prendre soin de notre jardin.


    Le chemin spirituel n’est pas très palpitant. Il ne récompense pas nos ego. En effet, il y a peu de récompenses à court terme, parce qu’il n’y a pas de raccourcis  sur cette voie. Les récompenses viennent à la longue, sur le long terme. Et ceux qui ne sont ni persistants, ni patients, ne peuvent pas goûter les fruits de leur odyssée. Ce qu’il y a réellement dans la boîte de Pandore.


    J’aime l’histoire de Pandore parce que c’est tout un coup  monté ! Comme dans l’histoire d’Adam et Ève dans le jardin, il fut dit à Pandore : « À n’importe quel prix, n’ouvre pas cette boîte. » Tandis qu’à  Adam et Ève il fut dit : « À n’importe quel prix, ne mangez pas du fruit de l’Arbre de la Connaissance du bien et du mal. »


    Une chose est vraie pour ce qui est de la nature humaine ; aussitôt qu’on leur dit qu’il ne devrait pas,  ou qu’il ne pourrait pas faire quelque chose, nous les faisons, comme pour nous venger. Par exemple voyez la prohibition, on a dit aux gens : « Vous ne pouvez pas boire d’alcool »  et aussitôt des distilleries clandestines firent leur apparition partout à travers le pays.


    Comme je vous l’ai dit, c’est juste un coup monté. Et ces deux mythes le confirment. Pas plus Pandore qu’Adam et Ève n’avaient la moindre chance. Quoiqu’on essaie de cacher dans la noirceur de la psyché  refera surface tôt ou tard. C’est simplement qu’il n’existe aucune place où on peut se débarrasser pour toujours de ce qu’on refoule et camoufle. Même si vous êtes très adroit dans le camouflage, un bon jour un gars s’amène avec une pelle et commence dévoiler tout ce qui a été camouflé.


    Nous tenons à nos secrets, mais la vie ne le permet que pendant un certain temps. Tous les secrets ont une chose en commun, ils sont là pour être dévoilés au grand jour. Quand nous acceptons cela, nous réalisons que la boîte sera ouverte tôt ou tard. Il n’y a pas de stigmates qui y sont attachés. Ce n’est pas la faute à Pandore si elle a renversé tous les haricots. Les haricots seront répandus partout. Tout ce qui nous arrive dans la vie devra être passé au peigne fin, tôt ou tard.


    Un jour Freud est arrivé avec sa notion ingénieuse d’un inconscient pour nous aider à comprendre notre tendance à cacher/nier les choses que nous ne pouvons pas accepter chez soi et chez les autres. Il voulait que nous réalisions qu’il y a vraiment un royaume appelé HONTE. Il existe un endroit dans la conscience où nous enterrons notre souffrance, et où nous mettons des couvertures sur nos blessures. Cet endroit a eu plusieurs appellations. Les Grecs l’appelaient le monde souterrain. Freud l’a nommé inconscient. Peu importe comment vous l’appelez. C’est un endroit que nous cherchons constamment à éviter. Mais peu importe à quel point on y met de l’ardeur, nous ne pouvons pas l’éviter.


    Il n’y a aucun moyen d’échapper à votre soi caché dans l’ombre. Si vous ne le visitez pas de façon consciente, vous le ferez dans vos rêves. Vous trouverez une façon de dialoguer avec ce que vous avez rejeté, avec les parties réprimées de vous-même.  Votre guérison – l’intégration de votre psyché – l’exige.

    Alors, que transporte donc exactement la boîte de Pandore ? Qui sont donc Adam et Ève sous ces feuilles de vigne ?  Ils cachent l’essence créative de l’univers. Ils cachent le pouvoir donné par Dieu, pouvoir de créer la vie, pouvoir de créer du contenu et de lui donner une forme. Adam et Ève ont eu deux fils. Un s’appelle Abel et l’autre Caïn. Abel représente tout le bien qu’ils peuvent créer. Caïn représente leur capacité à faire le mal.


    En d’autres mots, leur créativité était un sac où tout est mélangé (ou boîte si vous préférez). Ils pouvaient créer de façon responsable ou de façon irresponsable. Ils pouvaient créer ce qui soutient et nourrit la vie, ou ce qui la blesse et la détruit. De quoi parlons-nous exactement ici ? Nous ne parlons pas seulement de sexualité. C’est une compréhension bien trop étroite pour tout  ce que tout cela signifie. Nous parlons de libre arbitre. Nous parlons de choix. C’est ce qu’il y a derrière les feuilles de vigne. C’est le vrai problème caché dans la boîte de Pandore. Ce qu’il y a d’ironique et de paradoxal, c’est qu’on vient tout juste de noter que Pandore n’avait pas le choix. Elle devait ouvrir la jarre.


    Qu’y avait-il là-dedans ? Un choix, et encore un autre. Et toujours un autre. Qu’y avait-il là-dedans ? Un courant complet d’événements karmiques ; toutes nos actions et nos réactions, tous nos choix et leurs conséquences. Pas surprenant que ce soit un peu effrayant quand le temps arrive d’ouvrir nos boîtes de Pandore ! Nous voulons tout camoufler, mais nous ne le pouvons pas.


    La vie est un livre ouvert. En effet, ils disent qu’il y a un registre dans les Éthers de qui prend note de  tout ce qui est arrivé ici ; de chaque choix, de chaque pensée, de chaque ressenti. Il n’y a nulle par où se cacher du contenu de notre conscience. Einstein a compris cela bien mieux que Freud. Il savait qu’à l’intérieur de la boîte, il y a un vaste champ, un champ de conscience universel se déployant partout et en tout temps. Nous en faisons partie. Chaque décision que nous prenons, chaque pensée qui nous traverse l’esprit en fait partie.


    Que croyez-vous que Zeus a mis dans cette boîte ? Que pensez-vous que Dieu a mis dans cette pomme ? Ce n’était pas une mince affaire quand Prométhée a volé le feu aux Dieux. Et ce n’était pas une mince affaire non plus quand Ève a croqué la pomme. La connaissance, c’est le pouvoir. Vous et moi, nous avons le choix. Nous pouvons venir ici sur Terre  pour nous perdre dans le rêve. Nous pouvons demeurer ignorants ou nous pouvons nous éveiller. Nous pouvons tourner le dos au flambeau, ou nous pouvons apprendre à le porter. Le choix nous appartient.

    Paul FERRINI 


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    DÉFINITIONS DU LIBRE     PENSEUR

        "Libre penseur" ne correspond à aucune définition officielle c'est un terme employé par opposition aux "conditionnés à croire".
    Tout le système de société a toujours été basé sur la direction d'une masse par quelques uns qui avaient intérêt à conserver cette masse assujettie à leur volonté.
      A cet effectifs ont usé de la superstition puis de la religion enfin de la politique et des grandes théories sociales ou économiques.   Ceux qui dirigent ont donc toujours utilisé comme base l'enseignement à travers le catéchisme ou la scolarité pour commencer le conditionnement des jeunes enfants le plus tôt possible.   Les "conditionnés à croire" ont donc été victimes autant du berceau culturel (la société qui les entoure)que de l'environnement familial puis de l'enseignement officiel (l'histoire présentée).   Le libre penseur est celui qui a pris conscience de ce conditionnement puis s'en est débarrassé peu à peu en développant
    trois qualités essentielles à la libre pensée:
      d'abord le scepticisme (douter de l'élément mais aussi de chacun des éléments-source ayant participé à sa création)ensuite le refus absolu de toute autre autorité que sa propre raison (même si celle-ci l'oblige à aller contre les conformiste mes ou les dogmes admis par tous)enfin la simple logique.
    Pour ces raisons il n'accepte pas facilement qu'on veuille lui en imposer sans explication:
    il veut comprendre dans quelque domaine que ce soit.
      Le libre penseur est aussi celui qui n'hésite pas sur les sujets qui l'intéressent à pousser loin ses investigations
    afin d'obtenir ce qui s'approche le plus de la certitude mais en restant pleinement conscient que cette certitude n'a rien d'absolu c'est à dire qu'il conserve encore un doute quant aux conclusions de sa propre raison.
      Le leitmotiv majeur de sa raison est le "bon sens"ce qui l'amène à avoir une tendresse particulière pour Thomas Paine et Voltaireun profond mépris pour la politique et les gouvernants et une tendance forte à l'humanisme.  
    Ajoutons encore qu'aujourd'hui il est de ceux qui ne croient pas obtenir de véritables informations en allumant un poste de télévision.
    Ajoutons aussi qu'il ne trouve pas facilement d'interlocuteurs qui lui ressemblent ce qui l'amène souvent à se sentir "différent""isolé".
                 


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  • Les soins avec le magicien des peurs sur...

    Il était une fois le Magicien des Peurs

    Il était une fois, une seule fois, dans un des pays de notre monde, un homme que tous appelaient le Magicien des Peurs.

    Ce qu'il faut savoir, avant d'en dire plus, c'est que toutes les femmes, tous les hommes et tous les enfants de ce pays étaient habités par des peurs innombrables.
    Peurs très anciennes, venues du fond de l'humanité, quand les hommes ne connaissaient pas encore le rire, l'abandon, la confiance et l'amour.
    Peurs plus récentes, issues de l'enfance de chacun, quand l'innocence d'un regard, l'étonnement d'une parole, l'émerveillement d'un geste ou l'épuisement d'un sourire se heurtent à l'incompréhensible de la réalité.
    Ce qui est sûr, c'est que chacun, dès qu'il entendait parler du Magicien des Peurs, n'hésitait pas à entreprendre un long voyage pour le rencontrer. Espérant ainsi pouvoir faire disparaître et supprimer les peurs qu'il ou elle portait dans son corps, dans sa tête ou qui simplement accompagnaient sa vie.
    Nul ne savait comment se déroulait la rencontre. Il y avait chez ceux qui revenaient du voyage beaucoup de pudeur à partager ce qu'ils avaient vécu. Ce qui est certain, c'est que le voyage du retour était toujours plus long que celui de l'aller.

    Un jour, un enfant révéla le secret du Magicien des Peurs. Mais ce qu'il en dit parut si simple, si incroyablement simple que personne ne le crut.
    "Il est venu vers moi, raconta-t-il, m'a pris les deux mains dans les siennes et m'a chuchoté:
    - Derrière chaque peur, il y a un désir. Il y a toujours un désir sous chaque peur aussi petite ou aussi terrifiante soit-elle! Il y a toujours un désir, sache-le.
    Il avait sa bouche tout près de mon oreille et il sentait le pain d'épice, confirma l'enfant.
    Il m'a dit aussi:
    - Nous passons notre vie a cacher nos désirs, c'est pour cela qu'il y a tant de peurs dans le monde.
    Mon unique travail, et mon seul secret, c'est de permettre à chacun d'oser retrouver, d'oser entendre et d'oser respecter le désir qu'il y a en lui sous chacune de ses peurs."

    L'enfant, en racontant tout cela, sentait bien que personne ne le croyait. Et il se mit à douter à nouveau de ses propres désirs.
    Ce ne fut que bien des années plus tard qu'il retrouva la liberté de les entendre, de les accepter en lui, mais ceci est déjà une autre histoire.

    Cependant, un jour, un homme décida de mettre le Magicien des Peurs en difficulté.
    Oui, il voulait lui faire vivre un échec. Il fit le voyage, vint auprès du Magicien des Peurs avec une peur qu'il énonça ainsi:
    - J'ai peur de mes désirs!

    Le Magicien des Peurs lui demanda:
    - Peux-tu me dire le désir le plus terrifiant qu'il y a en toi?
    - J'ai le désir de ne jamais mourir, murmura l'homme.
    - En effet, c'est un désir terrible et fantastique que tu as là.

    Puis, après un long silence, le Magicien des Peurs suggéra:
    - Et quelle est la peur qu'il y a en toi, derrière ce désir?
    Car derrière chaque désir, il y a aussi une peur qui s'abrite et parfois même plusieurs peurs.
    L'homme dit d'un seul trait:
    - J'ai peur de ne pas avoir le temps de vivre toute ma vie.
    - Et quel est le désir de cette peur?
    - Je voudrais vivre chaque instant de ma vie de la façon la plus intense, la plus vivante, la plus joyeuse, sans rien gaspiller.
    - Voilà donc ton désir le plus redoutable, murmura le Magicien des Peurs.
    Ecoute-moi bien. Prends soin de ce désir, c'est un désir précieux, unique. Vivre chaque instant de sa vie de la façon la plus intense, la plus vivante, la plus joyeuse... sans rien gaspiller, c'est un très beau désir. Si tu respectes ce désir, si tu lui fais une place réelle en toi, tu ne craindras plus de mourir. Va, tu peux rentrer chez toi.

    Mais vous qui me lisez, qui m'écoutez peut-être, vous allez tout de suite me dire:
    - Alors, chacun d'entre nous peut devenir le magicien de ses peurs!
    - Bien sûr, c'est possible, si chacun s'emploie à découvrir le désir qu'il y a en lui, sous chacune de ses peurs! Oui, chacun de nous peut oser découvrir, dire ou proposer ses désirs. A la seule condition d'accepter que tous les désirs ne soient pas comblés. Chacun doit apprendre la différence entre un désir et sa réalisation...
    - Alors, tous les désirs ne peuvent se réaliser, même si on le désire?
    - Non, tous les désirs ne peuvent se réaliser, seulement certains. Et nul ne sait à l'avance lequel de ses désirs sera seulement entendu, lequel sera comblé, lequel sera rejeté, lequel sera agrandi jusqu'aux rires des étoiles!
    C'est cela, le grand secret de la vie. D'être imprévisible, jamais asservie et, en même temps, immensément ouverte et généreuse face aux désirs des humains. Car il y a des désirs qui ont besoin de rester à l'état de désir, pour s'accomplir pleinement.

    Des rumeurs disent que le Magicien des Peurs pourrait passer un jour dans notre pays...

    Jacques Salomé

    Les soins avec le magicien des peurs sur... www.syntoni.com 

      


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  • TEST :

    QUE FAITES VOUS AVEC VOS SENTIMENTS ?

     

     

    Faites un bilan de santé relationnelle.

    Quels sont les sentiments les plus fréquents qui gouvernent vos relations avec votre entourage, y compris vous-même ?

    Ce test décline une galerie de portraits : cochez les phrases qui vous ressemblent.

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    1-  Vous vous sentez facilement gêné par toute manifestation de tendresse, venant de votre conjoint, ou maladroit lorsqu’un élan d’affection vous porte vers lui.

     

    2- Vous attendez avec excitations les fêtes (religieuses ou anniversaires). Vous aimez célébrer les évènements, même anodins, par des cadeaux, des invitations ou des fleurs.

     

    3- Vous n’aimez pas vous sentir découragé : être actif, en mouvement, est d’ailleurs un excellent moyen de prévenir ce sentiment.

     

    4- On dit de vous que vous ne savez pas masquer vos sentiments.

     

    5- Vous cultivez l’art d’un réveil lascif : ce moment est celui d’un regard imaginatif sur la journée qui vous attend.

     

    6- Vous avez tendance à afficher un sourire de rigueur, alors que vous vous sentez blessé.

     

    7- Vous êtes fréquemment déçu par votre entourage, vos proches.

     

    8- Votre entourage vous apprécie pour votre aisance à aller vers les autres et votre chaleur : vous êtes fréquemment sollicité, invité à des soirées.

     

    9- Vous manifestez facilement de l’impatience face à la lenteur des autres.

     

    10-             Vous ne supportez pas les temps d’attente : taxis, bus, files d’attente dans les cinémas, salles d’attente des médecins…

     

    11-               Vous vous sentez facilement honteux, humilié ou désarmé face à un reproche ou un trait ironique.

     

    12-             La bonne humeur, vous êtes tombés dedans quand vous étiez petit !

     

    13-             On dit de vous : « Il est toujours en  train de courir ! »

     

    14-             Vos remarques suscitent souvent des réactions comme «  Ah ! Quel rabat-joie tu fais ! »

     

    15-             Vous bouillez intérieurement lorsque quelqu’un vous adresse une critique. Cette personne baisse d’ailleurs aussitôt d’un degré (au moins) dans votre estime.

     

    16-             Vous savez vous arrêter et profiter des menus plaisirs du quotidien : un spectacle de rue, une promenade, une musique,une discussion entre amis…

     

    17-             Vous êtes considérés comme un boute-en-train : c’est un excellent antidote à la solitude.

     

    18-             Vous vous surprenez souvent à froncer les sourcils : plusieurs personnes vous ont déjà fait la remarque.

     

    19-             Toute action à entreprendre qui sort de votre cadre habituel – déplacement dans une ville étrangère, visite à un médecin nouveau, démarche ou négociation auprès d’une administration, rencontre avec les professeurs de vos enfants, voyage…- vous effraie, voir vous paralyse.

     

    20-            Vous ne perdez jamais longtemps le sourire.

     

    21-             On vous a déjà dit : « On ne peut rien te dire sans que tu t’énerves aussitôt ».

     

    22-            Vous vivez beaucoup dans le futur : vous pensez toujours à ce qui vous attend demain.

     

    23-            Vous avez compris depuis longtemps que la confiance en soi, c’est d’abord un regard optimiste sur les autres.

     

    24-            Il ne se passe pas une journée sans que vous ayez un reproche à formuler à vos proches. Vous avez d’ailleurs le sentiment qu’ils se fichent complètement de ce que vous dites, ou qu’ils le font exprès.

     

    25-            Lors d’un premier contact, vous donnez l’image de quelqu’un qui est plutôt froid et prétentieux.

     

    26-            Quand vous recevez un compliment, c’est immédiat : vous ne savez pas cacher votre plaisir. Vous ne voyez d’ailleurs aucune raison de le taire.

     

    27-            Vous mettez un point d’honneur à ne pas faire de vagues dans votre entourage : on vous plaisante de temps en temps sur votre côté timide et effacé.

     

    28-            Vous avez une réputation de « grande gueule » ou de « flambeur » : en fait, vous ne vous gênez pas pour exprimer haut et fort une opinion.

     

    29-            Vous ne vous reconnaissez dans aucune des phrases précitées : même si certaines vous ressemblent, vous n’aimez pas être placé dans une case ou une autre.

     

    30-            Vous vous sentez souvent triste, abandonné, déprimé.

     

    31-             Les accès de cafard viennent sans prévenir et sans raison apparente.

     

    32-            Les « bons coups » de cafard, vous les prenez uniquement quand vous rencontrez un échec professionnel ou amoureux.

     

    33-            L’instant du réveil, le matin, est un moment pénible : vous avez plutôt envie de vous réfugier sous vos couvertures et de laisser les problèmes de la journée se régler seuls.

     

    34-            Franche rigolade et bonnes parties de rire, vous y participez au quotidien.

     

    35-            Répondre au téléphone ou appeler un client, un ami que vous n’avez pas vu depuis longtemps, est source d’angoisse. Vous ne le faites qu’après avoir beaucoup temporisé.

    36-            Vous aimez garder une certaine indépendance et liberté d’action vis-à-vis de vos proches, même si vous payez cela en moments de solitude non vraiment désirés.

     

     

    CORRIGE DE L’EXERCICE

     

     

     Ce texte est une invitation à mieux connaître l’image de soi : un concept coloré par les émotions que nous éprouvons, celles que nous autorisons à exprimer, celles que nous tentons de masquer, celles qui nous sont inconnues.

     

    Les phrases portraits ont pour but de faciliter le repérage des émotions ou des sentiments les plus fréquents, avec lesquels nous venons habiter nos journées. Les plus fréquents sont souvent les moins connus, ou ceux dont l’expression est maladroite, contenue, inappropriée, ou encore exagérée.

     

    Une émotion privilégiée, récurrente, vient aussi gouverner notre vie.

     

    Cette émotion peut être masquée par une attitude. Cette attitude possède dès lors un caractère réflexe, ou encore obligatoire, contraignant.

     

    Cette attitude  peut émerger de l’ensemble de la personnalité, comme un trait de caractère dominant.

     

    Quatre émotions jouent ainsi un rôle important : la colère, la peur, la tristesse et la joie.

     

     

    COLERE            PEUR          TRISTESSE             JOIE

        4                     11                      1                          2

        6                     19                     3                          5

        7                     22                   13                          8

        9                     25                   14                         12

       10                     27                   17                         16

       15                     28                   30                        20

       18                     29                   31                         23

       21                     33                   32                        26

       24                     35                   36                       34

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    Aimer la main ouverte

     

    Aimer la main ouverte    "Une personne compatissante, voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, et voulant l'aider, écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager une ouverture. Le papillon libéré sortit de son cocon et battit des ailes mais ne put s'envoler. Ce qu'ignorait cette personne compatissantes, c'est seulement au travers du combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l'envol. Sa vie raccourcie, il  la passa à terre. Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement."   Apprendre à aimer la main ouverte est une toute autre démarche. C'est un apprentissage qui chemine progressivement en nous, façonné dans les feux de la souffrance et les eaux de la patience. Nous apprenons que nous devons laisser libres ceux que nous aimons car si nous nous agrippons, si nous essayons de contrôler, nous risquons de perdre ce que nous tentons de garder.   Lorsque nous essayons de changer quelqu'un que nous aimons, nous volons un droit précieux, celui d'être responsable de sa propre vie et de ses propres choix. Chaque fois que nous imposons notre désir ou notre volonté à l'autre, même avec les meilleures intentions du monde, nous lui ôtons ses possibilité de croissance et de maturité.   Chaque fois que nous surprotégeaon quelqu'un, nous lui signifions qu'il est incacpable de prendre soin de lui-même.   Voilà ce que nous pourrions dire à ceux que l'on aime vraiment:   "Je t'aime, je t'estime. Je te respecte et j'ai confiance en toi. Tu as en toi la force et les moyens de devenir tout ce qu'il t'est possible de devenir, à condition que je ne me mette pas en travers de ton chemin. Je te laisse la liberté de marcher ou non à côté de moi, dans la joie ou la tristesse. Si tu as besoin de moi, je te réconforterai, mais si tu peux marcher sans aide, je ne te soutiendrai pas. Je serai à tes côtés dans la peine et dans la solitude mais je ne chercherai pas à  les éloigner de toi. Je m'efforcerai d'écouter ce que tu veux dire avec tes paroles à toi."  Nous n'arrivons pas toujours à nous empêcher de mettre la main dans le cocon. Mais si nous arrivons à "aimer la main ouverte" l'autre peut s'envoler, expérimenter la liberté et revenir à son gré, vivre ses expériences tout en sachant qu'une main ouverte l'attend.... D'après Ruth Sanford
         
         

     

     


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